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Un emploi d’été à la SHGMC et une foule d’apprentissages en bonus

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Clara traite le P51 Fonds Télévision communautaire de Normandin, un fonds d’archives audiovisuelles volumineux.

 

Je suis une étudiante temps plein au baccalauréat en musique, volet interprétation classique. Vous allez certainement me dire que ça n’a aucun lien et, de ce point de vue, je vais vous donner raison. Seulement, lorsque j’ai postulé, je visais une carrière en histoire de la musique. C’est à ce moment que vous vous dites : Aaah! Voilà le pourquoi du comment! C’est donc ainsi que je me retrouve, pour un troisième été déjà, engagée pour un emploi étudiant estival à la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine dans le cadre du programme Emploi été Canada.

Une atmosphère paisible

Pour quiconque aimant l’aspect mystérieux et un peu intrigant des bibliothèques, ce stage est une véritable opportunité. L’ambiance calme et zen vous rafraîchira l’esprit. De plus, les employés ici sont vraiment très gentils! Une touche d’humour par-ci, par-là, avec ma fidèle collègue Frédérique, et des pauses de 15 minutes bien méritées après avoir fouillé de vieux journaux datant de 1950, font partie du quotidien. Notre directeur, Steeve, est toujours bien ouvert aux propositions de projets pour la SHGMC, ce qui ajoute un trait dynamique à cette belle Société.

Des tâches variées

Pour ce qui est du travail, on n’en manque certainement pas ici! En un été, j’ai effectué plusieurs petits projets différents et j’ai aidé à bien des dossiers. En voici quelques exemples :

Indexer les entrevues de CHVD : Je devais écouter la radio et ne garder que les parties avec les personnes invitées et interrogées pour conserver ces archives dans le fonds de CHVD (Planète 100,3). Plutôt chouette!

Recherches de photos et d’informations : Bien des clients nous demandent de faire des recherches de photographies, mais aussi de documents textuels. C’est donc à ce moment que nous devons faire un saut dans la voûte (endroit où les archives sont bien gardées) et nous plonger dans la lecture de vieux documents, ou encore dans la recherche de photographies spécifiques. Ce qui est magique, c’est que nous-mêmes en apprenons énormément sur l’histoire de nos propres origines. De plus, il est toujours amusant de voir comment les mœurs et les coutumes changent à travers les ans.

Réseaux sociaux : Eh oui! S’occuper aussi des médias sociaux demeure une chose cruciale en 2018. Bien des contrats se passent par Internet de nos jours. J’ai donc sorti mon artillerie lourde de connaissances en matière d’Instagram pour me dévouer à la cause. Parfois, prendre des photos, parfois y arranger les couleurs, parfois trouver les bonnes personnes à identifier sur ces dernières, etc. Il faut dire que cette tâche-là me parle beaucoup, étant moi-même une grande admiratrice de la communication et des réseaux sociaux.

Le dossier Domtar : Probablement le plus gros travail de tri que j’ai pu faire dans ma vie! Il s’agit de reclasser et vérifier si tous les éléments du fonds sont bien à leur place. Pour se faire, il faut feuilleter les documents, réécrire leur description, leur attribuer une nouvelle cote et les ranger selon les normes des RDDA (Règles pour la description de documents d’archives). C’est tout de même un fond très intéressant, bien que sa taille soit titanesque et ses boîtes, infinies. Néanmoins, lorsqu’on termine une tâche dans ce dossier, vu le travail énorme, on se sent toujours fier et accompli.

Bien sûr, j’en passe énormément, comme la petite virée au Festival western, par exemple, dont vous pouvez lire l’article sur notre blogue.

Un bel été

Vous êtes assuré de passer un super été rempli de petites anecdotes et de jasettes entre deux cartes de l’usine de 1927, si vous décidez de postuler pour ce stage. Si vous aimez l’histoire ou que vous êtes mordu de rangement (ça arrive), cet emploi d’été est pour vous!

Par Clara Boutin, employée à la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine pour l’été 2018

Publié le août 14, 2018